dimanche 4 octobre 2009

Poëme





Je sillonne les chemins au bord de l’océan 
Je laisse planer mon âme en souvenir du temps 
Où les vagues chantaient des idées aux amants 
Où nos rêves se posaient sur les ailes des goélands 

Tourbillon de pensées évadées sur la lande 
Comme des mots en cadeau pour tes yeux en amande 
Que ton cœur les reçoit en bouquet en offrande 
Parfumés d’alchimie digne de Brocéliande 

Le temps a séparé ce qu’il avait uni 
Et tes larmes desséchées ont sonné l’hallali 
De cette vague amoureuse se brisant dans le lit 
D’une sombre magicienne, belle Circée de nuit 

Mais cette ensorceleuse au doux chant de sirène 
M’entraîna sur la voie qui m’éloigne d’Eden 
M’enchaîna de sa voix à son regard d’ébène 
Et dans ton cœur vidé elle fit le plein de haine 

La sorcière est parti en chasse d’un égaré 
Me laissant solitaire les bras plein de regrets 
Alors j’offre à Éole ma détresse en brassée 
Ma mémoire est gardienne de mon amour brisé 

-poëme breton-

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