mercredi 30 novembre 2011

Khalil GIBRAN


Ne pensez pas que vous pouvez guider le cours de l'amour. C'est l'amour qui, s'il vous en trouve digne, guidera votre cours.
- Khalil GIBRAN -

mardi 22 novembre 2011

dimanche 20 novembre 2011

Grand Corps Malade, Reda Taliani - Inch'Allah - Clip officiel




Que dire sinon qu'un rêve peut devenir réalité si nous sommes assez nombreux à le faire. Inch'Allah

-Nextdid-

vendredi 18 novembre 2011

Enya - Crying Wolf - le chant du Loup

A méditer



La bonté en parole amène la confiance
La bonté en pensée amène la profondeur
La bonté en donnant amène l'amour

-Lao-Tseu-

mardi 25 octobre 2011

A méditer



Petite histoire de printemps
On raconte qu’un jour, un non-voyant était assis sur les marches d’un bâtiment avec un chapeau à ses pieds et un morceau de carton portant l’inscription :
«Je suis aveugle, aidez- moi s’il vous plaît ».
Un publicitaire qui se promenait par là s’arrêta et remarqua qu’il n’y avait que quelques centimes dans son chapeau.
Il se pencha et versa sa monnaie dans le chapeau; puis, sans demander son avis à l’homme, il prit le carton, le tourna et inscrivit quelque chose…
Le même après-midi, le publicitaire revint près de l’aveugle et vit que le chapeau était plein de monnaie et de billets.
Le non-voyant reconnut le pas de l’homme et lui demanda si c’était lui qui avait inscrit quelque chose sur son carton et ce qu’il avait noté.
Le publicitaire répondit :
« Rien qui ne soit vrai: j’ai seulement réécris votre phrase d’une autre manière ».
Il sourit et s’en alla.
Le non-voyant apprit un peu plus tard, que sur son carton, il était écrit :
«Aujourd’hui, c’est le Printemps, et moi, je ne peux pas le voir».
Changez votre ‘stratégie’ quand les choses ne vont pas bien ou ne fonctionnent pas. Vous verrez, ça ira mieux et bien des choses peuvent changer !
Auteur inconnu

jeudi 13 octobre 2011

Native American Meditation-The Northern Lights



Merci a Thierry, un ami, de m'avoir dirigé sur cette vidéo. les images d'aurore boréales sont belles mais pour moi le musique est un puissant support de méditation.
vous l'aurez compris, la méditation m'est essentielle pour réparer, guider l'esprit et évacuer des pensées nocives dont le stress aime a se nourrir.

-Nextdid-

Poésie



Un mani

Récitez un Mani
Récitez dix Mani
Récitez cent, mille Mani
Dix mille, cent mille Mani en une unique prière
Les âmes disparues sont innombrables
Le flot de sang tiède est ininterrompu

Car Chacun de vos manis
Possède tendresse et compassion infinies
Possède un amour et une aspiration purs

Allumez une lampe à beurre
Allumez dix lampes à beurre
Allumez cent, mille lampes à beurre
Dix mille, cent mille lampes en une unique lumière
Notre plongée dans les ténèbres est si longue
L'agression violente des tempêtes si brutale

Car Chacune de vos lampes à beurre
Est la manifestation sacrée de la justice et de la paix
Le feu ardent de la liberté et de la démocratie

Serrez une main
Serrez dix mains
Cent, mille poignées de main
Dix mille, cent mille mains en un même cœur

Vagabonds des confins, notre pays perdu,
Que Tibétains et Chinois fassent un pacte d'amitié

Car Une poignée de main
Est l'amitié et l'harmonie authentiques
La confiance et la sincérité

Ô ! Mes amis, mes frères !
Récitez un mani
Allumez une lampe à beurre
Serrez une main
Ces signes de solidarités ne sont pas infimes

Ah !
La plainte tremblante de chaque mani
La lumière éclatante de chaque lampe à beurre
La chaleur vive de chaque poignée de main
Ne sont pas des petites victoires.

Le poème ci-dessous a été écrit par un Tibétain pour la commémoration du massacre du 4 juin 1989, et pour plaider en faveur d'un rapprochement entre Chinois et Tibétains animés du même idéal de démocratie et de liberté.
-Chabda Phonya-,
1er juin 2009

porte-clefs






Quelques restes de bijoux que je ne savais plus trop comment utiliser,mais en cherchant un peu voilà le résultat (qui me plaît assez). les perles leur donnent un coté ethnique (pur made in Niort).j'en ai gardé un pour moi , les autres sont déjà tous partis mais , promis j'en referais d'autres.
-Nextdid-

dimanche 2 octobre 2011

Mantra tibétain (Om Mani Padmé Hum) traditionnel




Un mantra est un phrase sacrée qui provient du verbe sanskrit "man" signifiant penser et de " trâna" qui veut dire protection. Un mantra est donc une formule mentale qui protège. Manu, le législateur fut le premier à comprendre les mantras et à les enseigner.
Le son, plus que le sens, est l'essence même du mantra. C'est par sa résonance à travers l'univers que la structure des atomes est maintenue.
Il existe un type de mantra particulier, le bija-mantra, ou semence verbale. Les sons sont éternels et compréhensibles partout dans le monde. Dans les Tantra, on compare ces sons aux dieux. Ce sont des identités conscientes et vivantes. La puissance d'une divinité est contenue dans son nom, son mantra. Ainsi, ces monosyllabes sont les éléments de base du mantra et sont appelées semences verbales.
Chaque syllabe a une qualité propre dépendant de sa phase d'articulation, de sa durée, de l'action musculaire mise en jeu. Chaque syllabe a donc un rôle particulier au sein des mantras. Par exemple, les gutturales sont cléricales et utilisées pour l'invocation des dieux, les dentales dans les formules magiques, etc... Au total, on dénombre 23 850 monosyllabes.

Om Mani Padme Hum.
"Il est très bon pour réciter le mantra. Selon Gen Rinpoché" Le mantra Om Mani Padme Hum "est facile de dire encore tout puissant, parce qu'il contient l'essence de l'enseignement tout entier. Quand vous dites le premier OM syllabe il est béni pour vous aider à atteindre la perfection dans la pratique de la générosité, Ma aide à parfaire la pratique de l'éthique pure, et Ni aide à atteindre la perfection dans la pratique de la tolérance et de patience. Pad, la quatrième syllabe, aide à atteindre la perfection de la persévérance, m'aide à atteindre la perfection dans la pratique de la concentration, et la finale Hum sixième syllabe aide à atteindre la perfection dans la pratique de la sagesse. "Donc, dans cette façon de réciter le mantra aide à atteindre la perfection dans les six pratiques de la générosité à la sagesse.

mardi 30 août 2011

A méditer



Lorsqu'une personne vous a blessé, n'hésitez pas à pardonner. Car si vous réfléchissez à ce qui a motivé son acte, vous comprendrez que c'est la souffrance qu'elle supporte et non la volonté délibérée de vous faire du mal ou de vous nuire. Pardonner est une démarche active basée sur la réflexion et non sur l'oubli. Pardonner est un acte responsable qui s'appuie sur la connaissance et l'acceptation de la réalité des circonstances rencontrées.



samedi 23 juillet 2011

A méditer




« sentir aujourd’hui la même chose qu’hier, cela n’est pas sentir, 
c’est se souvenir aujourd’hui de ce qu’on a ressenti hier ».


-Fernando Possa-

lundi 18 juillet 2011

Poésie


Blanc
Comme le nuage flottant
Au bord de la route 
Les pruniers fleurissent avec songerie
Et attirent mes larmes soudain
Je suis si loin de toi, ma maison natale
Le prunier devant ma fenêtre
Fleurit-il encore cette année ?
Soufflé par le vent
Glisse-t-il ses pétales sur mon balcon ?
Sous la lueur de la lune
Peigne-t-elle encore sur ses cheveux enneigés
Dans notre jardin printanier ?


-Meiduo Mi-

vendredi 15 juillet 2011

Voyage au Tibet



Ecoutez, regardez, videz votre tête et emplissez votre coeur.


-Nextdid-

La leçon du bambou ( a méditer)



Il était une fois un grand jardin, merveilleux, au milieu d'un royaume. Le Maître aimait à s'y promener quand la chaleur du jour devenait accablante. Il affectionnait tout particulièrement le bambou qui lui semblait l'arbre le plus beau de toutes les plantes de son jardin. Au fil des années, ce bambou grandissait, devenait vigoureux et toujours plus conscient de la faveur du Maître.

Un jour, celui-ci s'approcha de l'arbre et le bambou inclina son faîte respectueusement. Le Maître lui dit :
- Mon cher bambou, j'ai besoin de toi.
Il semblait que le grand jour fut enfin arrivé, le jour pour lequel le bambou avait été créé. Le bambou répondit donc d'une voix douce :
- Maître, je suis prêt. Fais de moi ce que tu voudras.
- Bambou, ajouta le Maître d'une voix solennelle, pour me servir de toi il faut que je te coupe.
- Me couper moi que tu considères comme la plus belle parure de ton jardin, non ne fais pas cela !
- Mon cher bambou, répondit le Maître, si je ne te coupe pas, tu ne sers de rien.
Le jardin se fit calme; le vent retint son souffle, le bambou inclina sa tête doucement et puis lui murmura:
- Maître, puisque tu ne peux m'utiliser sans me couper, alors je suis prêt arrache-moi !
- Mon cher bambou, il me faudra t'enlever toutes les branches et toutes les feuilles.
- Ah ! non, pas cela, détruis ma beauté, mais laisse-moi mes rameaux de feuilles.
- Si je ne te les enlève pas, je ne peux pas t'utiliser.
Le soleil se cacha, un papillon s'envola et le bambou, tremblant à l'idée de ce qui allait lui arriver, dit dans un souffle :
- Maître, enlève les rameaux et les feuilles.
- Bambou, dit encore le Maître, il faudra te faire autre chose : Je te couperai par le milieu et je t'enlèverai le cœur. Si je ne le fais pas, tu ne sers de rien.
- Oui, Maître : arrache le cœur et découpe.

Alors le Maître du jardin arracha le bambou, coupa ses rameaux et toutes ses feuilles, le tailla en deux sur toute sa longueur et lui enleva le cœur.
Puis, il le transporta près d'une source d'eau fraîche et scintillante au milieu des champs desséchés. Il déposa le bambou soigneusement sur le sol; il posa l'une des extrémités du tronc sous la source tandis que l'autre atteignait le sillon d'arrosage dans le champ.
La source chanta sa joie, l'eau claire bondit à travers le corps déchiqueté du bambou jusque dans le canal et se mit aussitôt à abreuver les champs assoiffés. Puis on repiqua le riz et les jours s'écoulèrent. Les pousses grandirent et ce fut bientôt le temps de la moisson. C'est ainsi que le bambou, autrefois si majestueux, devint dans son humble état de débris, une grande bénédiction.

Quand il était encore grand et beau, il ne poussait que pour lui-même et se réjouissait de sa beauté. Mais dans son brisement, il était devenu un canal dont le Maître se servait pour faire fructifier son Royaume.



-Légende Chinoise-

mardi 12 juillet 2011

Haiku


Lâcher prise, Envol
Libéré de mes entraves,
Je poursuis mon vol.

-Nextdid-

dimanche 3 juillet 2011

Haiku


Soleil d'un matin
Trahison et mensonge
Le ciel est noir

-Nextdid-

vendredi 1 juillet 2011

Le marais poitevin aux mille visages



Que dire? Sinon que c'est mon pays, contrée de légendes fantastiques , une faune et une flore unique, un lieu ou l'on se retrouve s'y l'on s'y perds. Où l'on oublie tout où l'on retrouve tout, des odeurs de l'enfance aux premiers émois amoureux. C'est en vérité un endroit bien spécial douée de vie et doté d'un grand pouvoir sur ceux qui le traversent et qui ne l'oublieront jamais.


-Nextdid-

jardin de sable

Un peu de bois , un peu de peinture,

Un peu de sable (de quartz)

les galets de bois réalisés précédemment

le jardin terminé.


Je me rends bien compte que je suis meilleur maquettiste que  photographe... mais je ne peux refaire ces photos puisque, comme a mon habitude, j'ai offert ce jardin... à quelqu'un qui m'est précieux car il était présent quand j'en avais besoin (ça devient rare de trouver des amis fidèles, loyaux et justes, des amis qui savent s'impliquer et prendre du temps pour un ami qui a du mal a se relever. Il a su m'ouvrir les yeux et me montrer le chemin sur certains obstacles dans ma vie (quelquefois , un peu durement) mais je l'en remercie aujourd'hui. 
Il n'est pas seul, hommes et femmes, mais je les comptent sur les doigts d'une main.
Je souhaite a tout le monde, amis comme adversaires, d'en avoir au moins un comme lui qui les accompagnent.
Finalement, malgré les soucis de la vie, j'ai vraiment beaucoup de chance.
Et bien sur que je serai là si c'est l'un d'eux qui trébuche

-Nextdid-

mercredi 29 juin 2011

A méditer




Si tu ne sais pas où tu vas,
N'oublie pas d'où tu viens.

-Proverbe Africain-

de l'utilité du mensonge?



Dans notre société, il y a des règles morales élémentaires : aider son prochain, ne pas se moquer d'un plus faible que soi, ne pas voler, dire la vérité. Arrêtons-nous sur l'interdiction du mensonge et demandons-nous jusqu'où l'appliquer. A-t-on le droit de faire des exceptions à la règle ? Car nous sentons bien qu'il y a des situations où il est préférable de ne pas dire la vérité. Car si une vérité est dite c'est pour être entendue et il est possible que mes paroles aient des conséquences graves, blessantes ou plus dangereuses encore auxquelles je dois penser avant de parler.  On en vient naturellement à douter du caractère absolu de l'interdiction du mensonge : « doit-on toujours dire la vérité ? » Peut-on parfois mentir ou taire une vérité, tout en restant moralement irréprochable ? Si oui, dans quelles circonstances ? Si non, qu'est-ce qui nous en empêche ? Ce sujet nous invite donc à réfléchir sur la légitimité du mensonge, et de manière plus générale, à réfléchir sur les exigences de la morale.


La question de dire ou non la vérité se pose quand deux personnes sont face à face, et quand l'une sait quelque chose que l'autre ignore, une chose qui pourtant concerne cette personne directement. Que celui qui ne sait rien pose ou non des questions, l'autre se trouve devant deux possibilités : dire ce qu'il sait, et donc être scrupuleusement honnête ; ou dissimuler la vérité (mentir ou se taire), et donc, en un sens, être malhonnête. Et la question de dire ou non la vérité se pose vraiment lorsque celui qui va parler connaît une vérité dangereuse ou désagréable, une vérité qui va mettre quelqu'un dans la difficulté. Si je dis qu'il fait beau ce matin, je dis bien une vérité, mais cela ne concerne personne en particulier, cela ne met personne dans la difficulté, et la question de savoir si je vais dire ou non la vérité ne se pose pas. Par contre, si j'ai à dire à mon mari que je le trompe, la question se pose. Tout le monde s'est déjà trouvé dans cette situation : un enfant face à ses parents, un élève face au professeur, deux amis l'un en face de l'autre, un médecin face à son patient, une femme face à son mari ...
On sait généralement qu'il est préférable, plus correct, plus honnête, de dire la vérité - c'est là bien se conduire vis à vis des autres, une manière de les respecter, d'instaurer une relation sans dissimulation, une relation de confiance. Et on essaye de se conformer à cette règle, si du moins on se soucie de morale. Mais on sait aussi que ce n'est pas toujours évident de dire la vérité - car cela nous mettrait trop dans la difficulté, cela entraînerait trop de souffrance. Il vaut parfois mieux mentir. Il y a des cas très clairs : si un nazi vient me demander où se trouve un résistant, il est évident que je ne vais pas lui répondre. Et puis des cas plus ambigus : lorsque je décide de ne pas révéler à mon meilleur ami une vérité que je sais être blessante pour lui. Quels que soient les cas envisagés, il y a cette idée que parfois, on a le droit, voire le devoir, de faire une entorse à la règle ; qu'on peut se permettre, en toute bonne conscience et sans sortir du cadre de la morale, de mentir ou de dissimuler la vérité : toutes les fois qu'on ment pour éviter de faire du mal, en étant animé de bonnes intentions. Dans ces cas très précis, on peut mentir ou se taire, sans pour autant être malhonnête et menteur.


On se donne donc moralement le droit, parfois, de mentir ou de se taire. Mais la morale n'est peut-être pas si conciliante que cela. Nos bonnes intentions apparentes méritent sans doute d'être examinées plus à fond. Reprenons les cas envisagés pour montrer ce qui ne va pas dans cette justification du mensonge.

Premier cas : je me permets de mentir pour me protéger. Est-ce que tu me trompes, me demande mon mari ? Je l'ai trompé, mais je réponds non sans hésiter, car je ne veux pas que mon couple se brise, car je ne veux pas me retrouver seule ; mentir est le seul moyen que j'ai trouvé pour me préserver. On voit tout de suite que cette justification du mensonge est moralement intenable. Car la morale ne me dit pas de faire les choses pour préserver ma tranquillité et mon bien-être. Le but de la morale n'a jamais été de préserver ce qui est de l'ordre de mon intérêt, mais d'abord d'être attentif à l'autre en commençant, comme le montre le philosophe Kant, par le considérer comme une fin et non seulement comme un moyen à mon service. Dans le cas de cette tromperie, je pense d'abord à moi, à mon plaisir puis à ma tranquillité et l'autre se réduit à n'être qu'un moyen pour ces satisfactions égoïstes. Agir moralement c'est préserver la dignité de l'autre et par conséquent aussi ma dignité : je dois choisir la conduite qui exige de moi du courage, de l'honnêteté. En choisissant le mensonge ou la dissimulation, je choisis la facilité, et c'est contre toute morale réelle. Dans notre exemple, la femme qui ment à son mari se soucie uniquement de son intérêt : ne pas se retrouver seule, ne pas être la cible de la colère de son mari ; elle ne se soucie pas d'assumer les conséquences de ses actes et sa conduite est dictée par la peur. Elle est bien sûr libre de mentir ; mais moralement, elle n'en a pas le droit.
Deuxième cas : je me permets de mentir pour protéger l'autre, pour l'empêcher de souffrir. On a dit du mal de mon ami, mais je vais le lui cacher parce que je sais qu'il serait peiné s'il l'apprenait, qu'il en serait profondément blessé. Cela semble déjà plus défendable que le premier cas, car ce qui dicte mon mensonge, c'est le souci de l'autre. Mais dans la réalité, tout est toujours très compliqué : peut-être que l'autre n'aimerait pas qu'on le prenne en pitié et préférerait tout savoir, même s'il doit en souffrir ; peut-être qu'il ne veut pas savoir ce que j'ai à lui apprendre, tout en voulant le savoir ; peut-être qu'il est plus fort que je ne le crois, et qu'il sera capable de supporter ce que j'ai à lui apprendre. En tout état de cause, il reste que la morale ne repose pas sur le principe de protéger l'autre à tout prix. Elle repose sur le principe de le traiter avec respect. Et on sait bien que lui dire une vérité difficile à entendre, c'est lui témoigner plus de respect que si on cherchait à l'économiser. Car on montre alors qu'on l'estime capable de supporter les choses, de réagir autrement que sur le mode de l'emportement ou du désespoir ; on l'estime capable d'être à la hauteur.
Il semble donc que dans ces cas, mais aussi à chaque fois que nous mentons « pour préserver l'autre », il faille nous interroger sur l'intention qui nous anime. N'est-ce pas dans le fond pour me donner bonne conscience que j'affirme mentir pour l'autre ? Ne s'agit-il pas en réalité de préserver mon égoïste tranquillité en me servant de l'autre comme excuse ? Alors j'agis immoralement et ne considère pas l'autre comme une fin, c'est-à-dire comme un être libre au même titre que moi mais indépendamment de moi. Mentir, dans la plupart des cas, c'est restreindre la liberté de l'autre au profit de la mienne. En cachant la vérité, en ne lui parlant pas de ce qui le concerne, je restreins ses possibilités et je l'empêche d'être pleinement l'auteur de ses choix. Si le médecin n'informe pas son patient sur la gravité de sa maladie, il l'empêche de réagir de façon lucide et responsable. Si je cache à mon mari que je le trompe je lui ôte la possibilité de choisir le sens qu'il donnera à cette situation qui le concerne pourtant. Car il pourrait me quitter, ou me pardonner ou encore de façon plus inhabituelle penser que le sexe n'est pas le pilier d'une relation, que l'on peut s'aimer sans être exclusif et donc que l'on peut faire d'autres rencontres, avoir d'autres relations sans pour autant remettre en cause la confiance entre deux personnes qui s'aiment pourvu que l'on n'agisse pas dans la dissimulation (c'est l'attitude qu'aurait prônée le philosophe Charles Fourier).



Lorsque je mens, je tente de restreindre la liberté de choix des autres au profit de la mienne. Par conséquent agir moralement c'est dire une vérité qui ne m'arrange pas en premier lieu. Pourtant parler conformément à la vérité n'offre pas un gage absolu de moralité. Examinons maintenant les raisons de cette insuffisance.

De même qu'il arrive de mentir par lâcheté ou pour manipuler, de même il peut arriver de dévoiler une vérité pour des raisons identiques. Que dire en effet de celui qui prend plaisir à colporter des remarques désobligeantes que les uns parfois adressent aux autres tandis qu'ils sont absents ? Dans quel but répéter des paroles blessantes ? Pour aider un ami à voir plus clair dans ses relations en refusant l'hypocrisie ou pour semer la méfiance et la discorde ? Ici la conformité à la vérité n'est pas une règle qu'il suffit d'appliquer mécaniquement. Il faut encore s'interroger sur l'intention de celui qui la dévoile et sur les conséquences de ce dévoilement. Pendant la Deuxième Guerre mondiale un certain nombre d'individus se servirent de vérités qu'ils connaissaient pour assouvir leur jalousie, leur haine, ou c'est  tout simplement par lâcheté qu'ils dénoncèrent des voisins juifs. Dans ce cas c'est la liberté des autres qu'ils supprimaient au profit de la leur. Mais par leur délation ils donnaient au mot liberté son sens le plus grossier : « être libre c'est faire tout ce qui me plait et donc céder à mes passions même les plus basses ». D'autres à l'inverse s'obstinèrent à mentir avec courage et au péril de leur vie pour cacher l'identité de leurs compagnons. C'est la liberté des autres qu'ils faisaient passer avant la leur. Mais par ce geste ils donnaient son sens le plus fort au mot liberté, puisqu'ils étaient capables de se placer au-dessus de leur attachement à la vie.
Dire la vérité, dire les choses telles qu'elles sont dans leur conformité avec la réalité n'apparaît donc pas comme un critère suffisant pour celui qui désire agir le plus moralement possible. Jusqu'ici nous avons parlé du mensonge par omission qui consiste à ne pas dire une chose que l'on sait. Mais s'il est moral parfois de cacher la vérité, il semble difficile de justifier le mensonge qui consiste à transformer la réalité sans se contenter de la cacher. Pourtant dans Les Misérables de Victor Hugo, le mensonge que fait Monseigneur Myriel est juste, il n'a rien d'égoïste et c'est même lui qui redonne sa dignité à Jean Valjean. On se souvient que lorsque la police ramène le bagnard pour avoir volé les chandeliers en argent, Myriel le libère en affirmant faussement qu'il les lui a donnés.
Dire la vérité ou  mentir ? Cette alternative renvoie finalement à un problème plus profond qu'une simple recette mécanique qu'il suffirait s'appliquer dans n'importe quel cas. A chaque fois il faut s'interroger : « en disant la vérité ou en mentant, vais-je satisfaire mon égoïsme et me servir des autres ? Ou bien vais-je contribuer à rendre le monde un peu plus libre ? Vais-je restreindre les possibilités d'action des autres ou bien vais-je participer à leur augmentation ? » Le problème d'une vérité définie comme conformité à la réalité implique un problème plus important : celui de la liberté. « L'homme est condamné à être libre » écrivait Sartre. Cela signifie que quoiqu'il arrive je choisis ce que je fais et par là  même, je me choisis, c'est à dire me définis comme lâche, menteur, courageux, généreux, etc. A chaque instant je choisis de donner un sens à la situation qui se présente. Ce choix auquel je n'ai pas le choix de renoncer est difficile car j'en suis responsable. Je puis dire ou bien cacher la vérité mais ce qui compte c'est le sens que je donne à mon acte, c'est le monde qu'il façonne, l'image de l'homme que je donne et dont je suis responsable devant les autres. Sartre écrivait aussi : « en me choisissant je choisis tous les hommes ». Quand le délateur dit la vérité, il agit égoïstement, il choisit un monde où l'homme cède à ses passions mauvaises, un monde où la liberté des uns, définie grossièrement, limite voire détruit celle des autres. Quand le résistant ment, il agit d'abord pour les autres, il choisit, invente un monde où l'homme est libre, un monde où la liberté des uns entraîne celle des autres. Quand le médecin confie la vérité à son patient, cela ne l'arrange en rien, il cherche avec les lui les moyens de faire face à la maladie et donne au malade la possibilité de choisir. Enfin, pour finir sur cette invention de l'homme par lui-même, on peut évoquer les récits qui n'ont rien de véridique ni même de vraisemblable et qui pourtant révèlent des vérités. Les histoires racontées aux enfants, les fables, les mythes ne sont pas conformes à la réalité ; pourtant, ne disent-ils pas quelque chose de vrai permettant de nous éclairer sur la condition humaine ?



Pour répondre à la question initiale et lui donner toute sa portée nous devons déplacer le problème. Il n'y a pas de recette. Dire toujours la vérité ne saurait être un critère suffisant pour celui qui désire agir moralement. Au delà de la vérité comme conformité au réel, il existe une autre vérité, celle de l'attitude vraie, parce qu'elle est morale, parce qu'elle contribue à faire advenir la liberté. Il faudra alors se placer entre deux écueils : mentir et se payer de mots pour camoufler des intentions égoïstes ou s'enfermer dans la rigidité aveugle et stupide de celui qui dirait toujours toute la vérité. Entre les deux à nous de naviguer, en nous efforçant donner le sens le plus riche au mot liberté.


-Source: surlefil.over-blog.net

vendredi 24 juin 2011

la promesse ( d'amitié)



A ceux du Liban qui partage avec moi cette promesse.


-Nextdid-

Kerry James - L'amitié



C'est pourtant si simple, alors pourquoi est-ce si rare aujourd'hui!!

-Nextdid-

A méditer


L'amitié, c'est un seul esprit dans deux corps

-Meng-Tseu-

Mélusine



   Sire Philippe le Templier prend la plume pour nous conter une très vieille légende que sa sœur l’Abbesse Clémence lui a transmise. L’origine en est très lointaine, bien avant le Moyen Age. Le mythe de la fée serpent est universel et très ancien, on retrouve des histoires semblables chez les Celtes, les Romains, les contes Arabes et même au Japon… En France c’est le roman en prose de Jean d’Arras écrit au Moyen Age entre 1387 et 1392 qui a contribué à sa popularité. Peut être que vous-même, un soir au coin du feu, vous raconterez à vos petits enfants cette belle légende, contribuant ainsi à la transmission orale de nos contes, légendes et traditions... Je laisse la parole à Philippe…  




                   Je vais vous conter aujourd’hui, à défaut des grandes douleurs du Moyen Age, une histoire que Clémence a recopiée et enluminé et qu’elle m’a racontée, je parle donc par sa bouche. Il s’agit du mythe de Mélusine, grande bâtisseuse et grande amoureuse s’il en fut… Histoire faite de rencontres et de coups de foudre, et mettant en relief l’inconstance des hommes et leur méfiance funeste.

                   Nous sommes loin dans le temps de la légende et de l’histoire entremêlées, le Roi d’Ecosse Elinas, chassant, rencontre en forêt une femme se baignant nue dans une fontaine (à la claire fontaine), il s’agit de la Fée Persine, la reine des Fées d’Ecosse. Elinas rempli d’amour la contemple, tandis que celle-ci lui annonce que leurs vies vont se mêler en un amour parfait, néanmoins, pour que cela soit, Elinas doit promettre de ne jamais rencontrer Persine durant ses couches, Fou d’amour, Elinas jure tout ce que l’on veut. Le marché étant conclu, Persine met au monde trois filles : Mélusine, Mélior, et Palestine. Malheureusement le bonheur comme toute chose est éphémère, Mataquas, fils d’un premier lit d’Elinas distille le doute dans l’esprit de son père, tant et si bien qu’un jour ce dernier surprend Persine et ses trois filles au bain. Le couple se sépare et la Fée disparaît alors avec ses trois enfants pour la célèbre île d’Avallon où elle élève seule et dans le chagrin Mélusine, Mélior et Palestine. Du sommet de l’île elle contemple l’Ecosse et ressasse sa rancœur : ses filles s’en aperçoivent et à l’appel de l’aînée, Mélusine, elles décident de venger leur mère. Devenues expertes en sciences occultes elles enferment par magie leur père au sein d’une montagne. Apprenant le sort funeste d’Elinas, Persine maudit ses trois filles et les chasse d’Avallon, prédisant à Mélusine, seule responsable à ses yeux, un avenir incertain : tous les samedis (jour de sabbat) elle sera changée en femme à queue de serpent, personne ne pouvant la voir durant cette période, et surtout pas un hypothétique époux. Persine prédit également à Mélusine qu’elle sera la source d’une nombreuse descendance noble et célèbre. Mélior quant à elle deviendra la Reine des étoiles filantes, tandis que Palestine sera princesse des cygnes blancs…





                   Mélusine chassée d’Avallon entre en terre de France, plus précisément en Poitou, et passant de nuit près de la Fontaine de Sée, en forêt de Colombier, se dénude et se baigne à la clarté de l’astre des nuits. Dans les environs, Raimondin, compagnon du Comte de Poitou, galope furieusement, car… Fatalitas… Il a occis son oncle Aimeri lors d’un accident de chasse. L’histoire se répète, rencontrant Mélusine, il tombe en amour et oublie ses tourments, la Fée lui promettant la félicité à condition de ne jamais chercher à la rencontrer le samedi. Raimondin, pardonné pour la mort d’Aimeri obtient le fief de Lusignan (nom qui deviendra fort célèbre), épouse Mélusine dans une chapelle construite dans la nuit par cette dernière. La Serpente Fée donne alors tout son art à la construction : abbayes, églises, châteaux, aidée en cela par le Petit Peuple des Lutins, Farfadets et autres Korrigans. Ainsi sortent de terre grâce à la Fée Architecte, Tiffauges, Talmont, Parthenay, Vouvant, les tours de la Rochelle et de Niort et tant et tant d’autres. Il ne faut surtout pas déranger la Fée dans son œuvre, sinon le travail sera inachevé, ainsi il manque la dernière pierre de la flèche de l’église de Parthenay.




                   De son union avec Raimondin elle aura dix fils, bizarres, bizarres, l’un a une griffe de lion, l’autre une grande dent, un gros nez, les yeux pers, voire une peau de serpent comme sa mère. l’histoire se répétant et la jalousie aidant, Raimondin conseillé par son frère le Comte de Forez craignant une tromperie surprend un samedi Mélusine en Serpente Fée au bain, cette dernière lance alors un cri déchirant et s’envole par la fenêtre, disparaissant et quittant Raimondin pour toujours… Raimondin fou de douleur se fait ermite au Monastère de Montserrat, tandis que la fée, mère avant tout revient en cachette s’occuper des ses dix enfants, lesquels deviendront les ancêtres de lignées fabuleuses.








                   L’on dit qu’elle est toujours présente, veillant sur son petit monde, et qu’elle apparaît lorsque l’un de ses héritiers est proche du trépas ou lorsque l’une de ses constructions doit quitter le legs familial. On la nommera alors la Mère Lusigne (mère des Lusignan, l’un d’entre eux deviendra un jour Roi de Jérusalem.





lundi 20 juin 2011

ballade (alentour d'Irleau 79)

Départ des écluses de la sotterie

il y a encore un peu d'eau dans le marais

J'adore ces endroits pour se retrouver, quoique ces temps ci...

la maison du garde écluses



un amateur de "plate"

quelques plantes du marais

Ah ...Si j'étais riche, un maison dans un endroit comme celui-là...

entre la sotterie et Irleau

deux Hirondelles surprises de bon matin en plein sommeil

"le bayou à l'envers" comme dit jean louis FOULQUIER, 
(le créateur des francofolies)

A l'envers, car a l'inverse de celui d'outre atlantique, 
le notre a été totalement du à a main de l'homme 

Des bambous qui se sont totalement adaptés à l'ndroit

Y a pas à se tromper , c'est tout droit!

Frène Tétard 
( création de l'homme, car taillé régulièrement pour que les vaches puissent "brouter" les feuilles).



une des nombreuses peupleraies

un petit coté "Bonsaï" non!!

plaquette

je m'enfonce dans le marais

sur des chemins, qui quelquefois, ne mènent nulle part...
demi-tour

une "Plate" la vraie celle-là

enfin une rencontre , une famille de ragondin,
la mère n'a pas bougé pour rester près de ces petits.


a part quelques rencontres intéressantes, je n'ai pu, cette fois ci, me ressourcer comme je le souhaitais. ah les soucis.... enfin, il y aura des jours meilleurs. ( en plus je me suis perdu, cela me m'étais jamais arrivé, résultat: 10 km pour rattraper l'erreur. ce n'était plus une ballade mais presque un trek.

-Nextdid-




A quoi vous fait penser cette vue?