dimanche 29 novembre 2009

Nadia TUENI (poésie libanaise)





SON OEUVRE




Née le 8 juillet 1938 d'une mère française et d'un père libanais, Nadia Hamadé Tuéni se trouva à l'intersection de deux cultures, et ceci constituera le point de départ de sa carrière.


Donc Nadia TUENI est morte plusieurs fois, avec les morts qu'elle a vécues. Premièrement, la mort précoce de sa fille la poussa à écrire Les textes blonds, ensuite la guerre du Liban l'affecta de façon terrible, et la poussa à écrire "Les archives sentimentales d'une guerre au Liban", son dernier recueil, publié en 1982.
Bien que l'oeuvre de Nadia Tuéni fût principalement poétique, sa collection de prose est comparable en qualité, même si la quantité n'est pas la même. Elle voulut être connue comme poète, ne publiant pas beaucoup de prose. Mais ses articles dans Le Jour (quotidien francophone de Beyrouth), aussi bien que ses pièces de théâtre et ses dialogues et conférences forment le pont entre une poésie sans concession, et une prose logique et rigide.
Nadia TUENI mourut pour  dernière fois en juin 1983, à New York.



 

Promenade

Montagne ô bête magnifique,
nos racines dans ta crinière,
 
quatre saisons bien algébriques,
un cèdre bleu pour l'inventaire.
Lisse et royale la mer sans âge,
le vent doux comme un sacrement,
Dieu a troqué ses équipages
contre les cimes du Liban.
 
Montagnes ô Montagnes,
laissez-moi vous aimer
comme ceux qui n'ont pas d'âge sûr;
comme on égrène un chapelet
de légendes et de murmures.
Laissez-moi vous aimer,
à genoux comme le paysan et sa terre.
Doucement la lune sur le soir de vos chevelures.
Laissez-moi vous bercer
dans les muscles du vent chaud.
Alors la vaste paix,
mobile comme un scherzo.
IL FUT UN LIBAN DES JARDINS,
COMME IL EST UNE SAISON DOUCE.
                                        -Nadia Tuéni-

Héléna










Voici les nouvelles créations d'héléna, un travail avec beaucoup d'instinct, de candeur alliés à un geste mature et précis.
                                                    -nextdid-

Transparence




"Comme tu le sais, le ciel est bleu, très bleu, 
Et très transparent.
Il n'y a ni centre, ni limite,
Et bien ,vois-tu, ton esprit ressemble au ciel.

Mais tu le sais,
Une foule de nuages passent dans le ciel,
Venus de nul part,
Sans crier gare,
Ils disparaissent de même, comme ils sont venus.

Tes pensées et tes émotions, comme les nuages,
Surgissent de nulle part,
Mais si tu les solidifies,
Elles te créent des problèmes.

Parfois, quand les nuages s'amoncellent,
La pluie tombe et de même,
Quand tu t'accroches à tes émotions,
Et tu leur donnes tant d'importance,
Les larmes coulent.

Souviens-toi toujours de ta nature de Bouddha,
Sans limite, comme l'espace,
Et lâche prise, quelque soit l'émotion !
Tu seras alors quelqu'un de très très heureux. "


                                        -Lama Yéché Losal-

samedi 28 novembre 2009

Nathalie






En visitant mon blog et en voyant les oeuvres d'Héléna, Nathalie m'a proposé deux de ses toiles (petit format 25x19). C'est avec plaisir que je les mets dans mes pages.


-Nextdid-

Sérénité








Après une période de méditation, je me suis mis à tailler et poncer une petite pièce de bois puis une autre et une autre encore jusqu'à les polir comme des galets. Différentes essences de bois choisis pour leurs beauté. Cela m'a prit une matinée, en fait, je crois que pendant ce temps là, je continuais ma méditation. Et cela m'a profondément reposé. en voilà le résultat.


-Nexdid- 





mercredi 25 novembre 2009

Héléna




En parcourant ce blog, vous vous êtes certainement rendu compte que les valeurs comme l'amitié avaient beaucoup d'importance pour moi et ce poëme d'Héléna  en est un parfait exemple.


"Celui qui n'a pas d'ami ou qui ne voit pas la richesse que peut apporter l'amitié doit être bien seul et doit plus que tout autre bénéficier de la notre".  Samadi



Nextdid

Héléna





J'ai le grand plaisir de vous présenter quelques oeuvres d'une Amie, Héléna, qui à beaucoup de talent et la sensibilité de cette artiste n'y est pas pour rien.
très complète, elle travaille aussi bien l'huile que l'acrylique sur différents supports, exploite et joue intimement avec les matières.
Mais son arc n'a pas qu'une seul corde , la poésie et la sculpture fait aussi partie de ses talents.
Ses créations m'ont séduit et Héléna m'a autorisé à les publier dans ces pages, c'est un grand honneur et j'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à vous y plonger.


Et si vous désirez en savoir plus, n'hésitez pas à laisser un commentaire


Nexdid 

samedi 14 novembre 2009

Légende Indienne



Pourquoi la lune est-elle si  pâle et si seule?


Elle avait un ami, il se nommait koué kouac shouk, il avait pour corps terrestre un loup.
Il vivait avec elle dans le monde des esprits
Et toute les nuits, ensemble, ils sillonnaient les cieux.
Mais un autre esprit en éprouvait de la jalousie
Langue fourchue (le serpent) voulait la lune pour lui tout seul.
Le serpent à dit au loup que la lune voulait des fleurs,
Qu'il devait descendre jusqu'à notre monde pour cueillir les plus belles des roses.
Mais koué kouac shouk ignorait que celui qui laisse le monde des esprits derrière lui...
Ne peut y revenir.
Et depuis, toutes les nuits, quand la lune est pleine,
Le loup contemple le ciel, voit la lune et hurle son nom.
mais il ne peut plus la toucher. 


                                                            -légende indienne-


Et si un jour, tu entends un loup hurler à la pleine lune, penses à cet amour éternel... 
  

mercredi 4 novembre 2009

A méditer




Un vieil homme sous un arbre
Ecoutait des enfants.

Ils lui demandèrent
Parle-nous de la Connaissance de soi.

Il répondit :

Vos coeurs connaissent en silence

les secrets des jours et des nuits.
Mais vos oreilles se languissent d'entendre

la voix de la connaissance en vos coeurs.
Vous voudriez savoir avec des mots

ce que vous avez toujours su en pensée.
Vous voudriez toucher du doigt

le corps nu de vos rêves.
Et il est bon qu'il en soit ainsi.
La source secrète de votre âme doit jaillir

et couler en chuchotant vers la mer,
Et le trésor de vos abysses infinis se révéler à vos yeux.
Mais qu'il n'y ait point de balance

pour peser votre trésor inconnu,
Et ne sondez pas les profondeurs

de votre connaissance avec tige ou jauge,
Car le soi est une mer sans limites ni mesures.
Ne dites pas : "J'ai trouvé la vérité",

mais plutôt : "J'ai trouvé une vérité".
Ne dites pas : "J'ai trouvé le chemin de l'âme"

Dites plutôt : "J'ai rencontre l'âme marchant sur mon chemin".
Car l'âme marche sur tous les chemins.
L'âme ne marche pas sur une ligne de crête,

pas plus qu'elle ne croit tel un roseau.
L'âme se déploie,

comme un lotus aux pétales innombrables.


                                          -inconnu-

Haïku







Un homme la-bas
Une femme, ici, attends
Amour si vivant
-Nextdid-

dimanche 1 novembre 2009

Le lâcher prise








Voici une petite histoire que vous connaissez peut-être et qui illustre bien le propos de cet article. On raconte que dans la forêt équatoriale, un chasseur trâppait le singe. Il connaissait bien un de ses travers, ce qui lui permettait de l’attraper vivant et sans la moindre blessure. Après avoir coupé le bout d’une grosse courge, après l’avoir vidée de son contenu et remplie d’une poignée de riz, il la fixait solidement à un arbre. Le singe, attiré par la nourriture, arrivait et y plongeait la main pour saisir le riz. L’ouverture, juste assez grande pour laisser entrer sa main vide, ne lui permettait plus de retirer sa main gonflée par le riz. Refusant de renoncer à son butin, il restait là, prisonnier, assez longtemps pour permettre au chasseur de le prendre tout doucement.
Pourtant, direz-vous, il n'avait qu'à laisser la nourriture là et préserver ainsi sa liberté. Cet exemple illustre bien toute la difficulté du lâcher prise dont nous allons maintenant parler. En fait, lâcher prise fait appel à la flexibilité et à la capacité à faire des deuils.


Ce qu'est le lâcher prise
Ce concept peut s’expliquer et s’appliquer de bien des façons. Une manière très simple de l’apprivoiser consiste à l’opposer à son contraire : le contrôle. Tous, à des degrés divers, nous aimons bien avoir le contrôle, que ce soit sur notre travail ou des parties de celui-ci, sur notre vie personnelle, sur nos émotions, sur les autres peut-être. Nous aimerions bien parfois avoir le contrôle sur des événements qui, justement, sont hors de notre contrôle. Lorsque nous réalisons que nous ne pouvons changer ni les événements ni les autres et que nous pouvons seulement changer notre façon de les percevoir, nous sommes dans le lâcher prise. Nous nous donnons alors une chance de vivre moins de stress. De la même façon, lorsque nous modifions notre action pour arriver à un résultat, nous faisons preuve de flexibilité et de notre habileté à décrocher d’une conduite stérile.
Dans tous les événements qui nous arrivent, il est important de faire la différence entre ce que nous pouvons contrôler, ce que nous pouvons influencer et ce que nous ne pouvons ni contrôler, ni influencer. Faire une distinction entre les trois est sans doute une première étape dans le lâcher prise.


Le lâcher prise et les objectifs
Est-ce à dire que lâcher prise implique de renoncer à nos buts, à nos objectifs ? Pas nécessairement. Lâcher prise, dans l’immédiat, peut être parfaitement compatible avec l’action, mais impliquera parfois une action différente ou différée. Prenons un exemple simple qui permettra de mieux comprendre. Il vous est sans doute déjà arrivé d’avoir un nom sur le bout de la langue et de vous acharner pendant de longues minutes pour le retrouver, mais en vain. On dirait que plus vous faites des efforts, moins vous vous en souvenez. Puis, vous passez à autre chose, vous lâchez prise sur votre recherche. Soudain, le nom recherché arrive de lui-même et sans aucun effort.
Penser de façon obsessive à un problème est la plupart du temps complètement inefficace et ne le règle surtout pas. Au contraire, s’en détacher provisoirement peut permettre à notre cerveau de faire émerger certaines solutions et surtout de laisser la place à l’originalité et la créativité.


Un acte de confiance
Pourquoi trouvons-nous si difficile de laisser aller notre besoin de contrôle ? Parce que nous nions ou parce que nous sommes très peu conscient des peurs liées à l’absence de contrôle. Par exemple, on peut craindre des autres qu’ils nous dominent, avoir peur de se tromper, peur de ne pas être adéquat, peur de manquer de quelque chose. Plus on cherche à contrôler, que ce soit les collègues, le conjoint, ses enfants, une manière de faire les choses, l’opinion des autres ou même son apparence, plus cela est signe d’insécurité et moins on lâche prise. Lâcher prise est un acte de confiance. Cela nécessite l’acceptation de nos limites, la reconnaissance des autres dans leurs différences et la capacité de faire avec ce qui est dans le présent (voir encadré). La tentation est grande toutefois de refuser ce qui n’est pas conforme à nos désirs. Le besoin de contrôle nous fait nous acharner sur ce qui aurait pu être ou ce qui devrait être et oublier ce qui est présentement.


Des moyens de lâcher prise
Comment peut-on s’y prendre pour développer la capacité à lâcher prise ? De plusieurs façons. Mais la première et la plus importante n’en demeure pas moins la prise de conscience. Devenir conscient de nos émotions face à ce qui arrive. Devenir également conscient de l’absurdité du contrôle sur ce qu’on ne peut ni changer ni influencer. Devenir conscient de toute la perte d’énergie et de bien-être que représentent le perfectionnisme et l’acharnement.
Par exemple, vous partez en voyage à l’étranger dans l’intention bien précise d’en profiter pour faire de la photographie, une de vos passions. Dès votre arrivée, votre appareil ne fonctionne plus. Il est impossible de le faire réparer sur place ou de s’en procurer un autre. Entretenir en vous la frustration, la colère, le dépit par rapport à cette contrariété peut gaspiller vos vacances et ne corrigera en rien la situation. Alors, ne vaut-il pas mieux recadrer cette situation ? Vous dire, par exemple, que vous pouvez peut-être profiter autrement des belles images qui s’offrent à vous ? Peut-être serez-vous plus sensible aux brochures, aux cartes postales, aux vidéos que vous pourrez vous procurer ? Peut-être ne pas être embarrassé d’un attirail de photographe vous permettra-t-il de faire des activités différentes ? Peut-être que de couper court à ces pensées moroses vous permettra-t-il de ne pas rater vos vacances et, la prochaine fois, de partir avec un plan B : une deuxième caméra ou, tout simplement, un appareil photo jetable ?


Les deuils à faire
Simple logique, direz-vous, mais comment se fait-il que ce simple comportement soit parfois si pénible à faire ? C’est là qu’intervient la stratégie suivante qui est essentielle, soit celle d'accepter de faire le deuil de quelque chose auquel nous tenons. Ce qui a empêché notre petit singe du début de lâcher prise quant à son désir d’obtenir le riz, c’est son incapacité à faire ce deuil. Il croit qu’ouvrir sa main lui fera perdre la nourriture, mais il ignore qu’il n’a pas besoin de faire le deuil du riz, seulement d’une stratégie inefficace et qui menace même sa liberté.
Combien de fois, tout comme lui, nous répétons un comportement stérile. Pensons à toutes les fois où nous refaisons la même intervention avec un enfant, un conjoint, un ami, un collègue, intervention qui ne donne pas les résultats escomptés, mais que nous répétons inlassablement, contre toute logique, en pure perte, récoltant à chaque fois la même déception. Nous pourrions comparer cela à une mouche prisonnière dans la maison et qui cherche à sortir. En voyant la lumière de la fenêtre, elle fonce vers la liberté, mais se frappe dans la vitre. Elle pourra répéter cette stratégie pendant des heures, jusqu’à l’épuisement et même la mort, même si ce moyen est complètement inefficace.
Lâcher prise implique parfois de faire le deuil d’une croyance, les il faut, les je dois appris, conditionnés et inefficaces quant au résultat. Par exemple : il faut que tout soit parfait. - Tout doit toujours fonctionner comme je le veux. - Je dois tout faire moi-même.
D’autre fois, c’est du résultat qu’il conviendra de faire le deuil puisqu’il n’est pas entièrement sous notre contrôle (par exemple, les résultats scolaires de notre enfant ou l’ordre dans sa chambre). Certains auraient intérêt à faire le deuil de leur passé, de leurs épreuves, de leurs problèmes, puisqu’on ne peut changer le passé et que le ressasser inlassablement nous empêche de profiter du moment présent. Certains traînent avec eux, pendant des années, des deuils et refusent de tourner la page, minant ainsi leur propre moral et celui des autres.
Les deuils à faire sont multiples, que l’on songe à toutes les idées irréalistes que nous entretenons sur nous-même (vouloir être apprécié de tous, par exemple, ou vouloir que tout le monde autour de nous soit bien), sur les autres (souhaiter que son conjoint ou son collègue de travail ait un caractère différent), sur le travail, etc.Pardonner est aussi une façon de lâcher prise.


La première question à nous poser, donc, pour comprendre pourquoi nous avons autant de difficulté à lâcher prise dans certaines situations, c'est la suivante : de quoi dois-je faire le deuil ? Il y a bien évidemment des deuils plus difficiles à faire que d'autres, comme le deuil d'une valeur importante à nos yeux. Par exemple, l'infirmière qui devrait faire le deuil du temps qu’elle peut passer avec un client en raison d’une réorganisation d’un plan de soin, et qui a comme valeur importante la relation qu’elle établit avec le client, trouvera très difficile de faire le deuil de cette partie de son travail. Pour elle, ce serait presque se renier elle-même, renier sa mission. Nous pouvons comprendre alors l’énorme résistance qu’elle développera, résistance qui pourra aller jusqu’à se chercher un milieu de travail plus satisfaisant qui respecte sa valeur. À moins qu'elle ne change le processus de vérification de cette même valeur, c'est-à-dire sa façon de vérifier sa valeur.
Lâcher prise implique donc parfois de nous changer nous-même ou de nous accepter avec nos limites, nos valeurs, ce qui nous permet d’accepter les autres bien plus aisément. Le cerveau humain est très complexe et capable de grandes choses, à condition que nous développions sa grande flexibilité.
Être flexible, c’est accepter de lâcher prise si les moyens que nous utilisons ne fonctionnent pas; c’est aussi essayer autre chose, une autre stratégie. C’est aussi nous mettre en recherche active de d’autres moyens pour arriver à nos fins. C'est accepter de laisser aller un certain contrôle.


Un déclencheur du lâcher prise
Voici un truc qui semble facile, mais qui demande un peu de pratique. C’est un excellent déclencheur du lâcher prise. Il s’agit de vivre le moment présent. Cela nous fait automatiquement couper court aux pensées parasites, qu’elles concernent le passé, l’avenir, les problèmes, les faux buts et les mauvais moyens. Ici et maintenant libère, permet de décrocher et d’être sensible aux alternatives. Trouvez un moyen qui vous permette d’être dans le moment présent. Pourquoi ne pas vous mettre à la photo pour vous forcer à regarder ou à l'observation des oiseaux ou des papillons ou au jardinage ?

-Marie Bérubé, psychologue-

13 Novembre 2009 journée mondiale de la gentillesse




L’idée est venue du Japon dans les années 60, après de violentes confrontations entre policiers et étudiants à l’université de Tokyo.
Le président de l’université, dans un esprit de conciliation, a alors suggéré que chacun fasse preuve de gentillesse et de petites attentions au quotidien pour que progressivement la gentillesse inonde le campus , puis la ville et le pays.
Ainsi est né le small kindness movement au Japon ( le mouvement de la petite gentillesse) puis en 97 est né le world kindness movement qui compte plus de trois millions de membres de par le monde.
Cette initiative n’existe pas en France, a nous de la faire exister.

La gentillesse - celle qui n'est pas feinte - est une véritable force contrairement à l'idée reçue...Il n'y a pas d'esprit dominateur, mais un véritable désir d'échanges, dans l'égalité et le respect de l'autre ! La gentillesse n'est pas faiblesse, mais simplement le résultat d'un désir de paix et de sérénité !

Aurez- vous le courage d’oser être bon !

A quoi vous fait penser cette vue?