vous pourrez voir dans ce blog tout ce m'interpelle comme l'amitié, le dévouement, l'ouverture à l'autre et bien d'autre choses... que je transmets par mes écrits et mes fabrications en bois ou mes lectures. j'espère que vous prendrez plaisir à le visiter. a bientôt. nextdid
lundi 22 juin 2009
mardi 16 juin 2009
Parole de sagesse
lundi 15 juin 2009
bijoux
dimanche 14 juin 2009
les Eclaireurs et Eclaireuses de France
La méthode scoute pour appliquer le projet éducative
-L’éducation par l’action : l’enfant apprend en faisant, en vivant des expériences et en en tirant des leçons.
-La vie en petits groupes : la petite équipe de vie permet un apprentissage à la solidarité ; elle est indispensable à l’autogestion.
-L’engagement : l’enfant s’engage personnellement à agir de son mieux pour respecter ses engagements et vivre selon les valeurs du scoutisme (par le biais de la promesse, du vote, de la signature des règles de vie, …)
-L’appartenance et l’identité : le cadre symbolique des EEDF se retrouve dans la fiction, le port du foulard éclé, les chants de rassemblement, le nom des équipes de vie… bref, autant d’éléments qui permettent d’accentuer le sentiment d’appartenance et d’identification de l’enfant au sein du groupe.
-La vie dans la nature : elle est utilisée comme terrain de jeu et d’aventures, mais aussi comme moyen d’une éducation basée sur des rapports harmonieux entre l’homme et son milieu de vie.
-La progression personnelle : l’enfant progresse à travers les projets et les activités qu’il vit. Il peut définir ses propres objectifs de formation pour être acteur de son propre développement.
-La relation éducative entre enfants et responsables : l’adulte est plus qu’un animateur : il est un éducateur qui favorise et accompagne l’enfant dans une démarche d’autoéducation. Le responsable sécurise l’enfant sans le materner.
Le projet éducatif du scoutisme
Le projet éducatif des EEDF repose sur 5 valeurs.
la démocratie faire le choix de relations égalitaires, permettre à chacun avec ses droits et ses devoirs de participer à l'élaboration de projets communs et de prendre des responsabilités.
la laïcité affirmer le respect fondamental de l'homme dans sa diversité, lutter contre toutes formes de discrimination et d'intolérance.
la solidarité : l’ouverture : être ouvert au monde et à l'autre, développer un état d'esprit, d'échange, de partage, d'écoute, de construction commune.
la co-éducation s'éduquer réciproquement, éduquer en commun des filles et des garçons. l’enfant est un individu à part entière, unique, qui possède la capacité de se développer dans tous les domaines et d’être acteur de son propre développement. Cette autoéducation se fait au rythme de chacun et selon des méthodes adaptées à chaque tranche d’âge.
Les lutins et lutines : 6-8 ans
Les louveteaux et louvettes : 8-12 ans
Les éclaireuses et éclaireurs : 12-15 ans
Les aînés : 15-19 ans
Les responsables d'animation : à partir de 17 ans
l'éco-citoyenneté Engagement pour l'environnement : apprendre à connaître et comprendre le monde, agir pour protéger et faire respecter équilibre et harmonie
Le but du scoutisme
Le responsable contribue au développement global de l’enfant pour qu’il devienne :
-Autonome : capable de faire ses choix et de gérer sa vie.
-Solidaire : capable de se soucier des autres et de partager leurs préoccupations.
-Responsable : capable de faire des choix et d’en assumer les conséquences, capable de tenir ses engagements.
-Engagé : capable d’agir en référence à des idéaux et à un système de pensée
lundi 8 juin 2009
dites leur avant qu'il soit trop tard
On raconte qu'un jour, une prof a demandé à ses élèves de noter le nom de tous leurs camarades de classe sur une feuille et de laisser un peu de place à côté de chaque nom. Puis, elle leur dit de penser à ce qu'ils pouvaient dire de plus gentil au sujet de chacun et de le noter à côté des noms. Cela pris toute une heure jusqu'à ce que tous aient fini et avant de quitter la salle de classe, les élèves remirent leur copie à la prof.
Le week-end, la prof écrivit le nom de chaque élève sur une feuille et à côté toutes les remarques gentilles que les autres avaient écrit au sujet de chacun. Le lundi, elle donna à chaque élève sa liste. Peu de temps après, tous souriaient :
- " Vraiment ? ", entendait-on chuchoter...
- " Je ne savais pas que j'avais de l'importance pour quelqu'un ! "
- " Je ne savais pas que les autres m'aimaient tant ", étaient les commentaires que l'on entendait dans la salle de classe.Personne ne parla plus jamais de cette liste. La prof ne savait pas si les élèves en avaient parlé entre eux ou avec leurs parents, mais cela n'avait pas d'importance. L'exercice avait rempli sa fonction. Les élèves étaient satisfaits d'eux-mêmes et des autres.
Quelques années plus tard, un élève tomba, mort au Vietnam et la prof alla à l'enterrement de cet élève. L'église était comble. Beaucoup d'amis étaient là. L'un après l'autre, ils s'approchèrent du cercueil pour lui adresser un dernier adieu. La prof alla en dernier et elle trembla devant le cercueil. Un des soldats présents lui demanda :
- " Est-ce que vous étiez la prof de maths de Marc ? "
Elle hocha la tête et dit :
- " Oui. "
Alors il lui dit :
- " Marc a souvent parlé de vous. "Après l'enterrement, la plupart des amis de Marc s'étaient réunis. Les parents de Marc étaient aussi là et ils attendaient impatiemment de pouvoir parler à la prof.
- " Nous voulions vous montrer quelque chose. ", dit le père de Marc et il sortit son portefeuille de sa poche. " On a trouvé cela quand Marc est tombé à la guerre. Nous pensions que vous le reconnaîtriez..."
Il sortit du portefeuille un papier très usé qui avait dû être recollé, déplié et replié très souvent.Sans le regarder, la prof savait que c'était l'une des feuilles de la fameuse liste des élèves contenant beaucoup de gentilles remarques écrites à l'époque par les camarades de classe au sujet de Marc.
- " Nous aimerions vous remercier pour ce que vous avez fait. " dit la mère de Marc. " Comme vous pouvez le constater, Marc a beaucoup apprécié ce geste.Tous les anciens élèves se réunirent autour de la prof.
- Charlie sourit et dit : " J'ai encore ma liste. Elle se trouve dans le premier tiroir de mon bureau."
- La femme de Chuck dit : " Chuck m'a prié de la coller dans notre album de mariage. "
- " Moi aussi, j'ai encore la mienne. " dit Marilyn. " Elle est dans mon journal intime. "
- Puis, Vicky, une autre élève, prit son agenda et montra sa liste toute usée aux autres personnes présentes. " Je l'ai toujours avec moi, " dit-elle et elle ajouta : " Nous l'avons tous gardée. "La prof était si émue qu'elle dut s'asseoir et elle pleura. Elle pleurait pour Marc et pour tous ses amis qui ne le reverraient plus jamais.
Dans le quotidien avec les autres, nous oublions trop souvent que toute vie s'arrête un jour et que nous ne savons pas quand ce jour arrivera. C'est pourquoi, il est important de dire aux personnes, qu'on les aime et qu'elles nous sont importantes, qu'elles sont particulières et importantes. Dites-le leur avant qu'il ne soit trop tard."
Anonyme
pendentif
dimanche 7 juin 2009
Maitre DOGEN
fondateur du zen
Considéré comme l’un des plus grands penseurs de l’histoire du Japon, Eihei Dôgen a introduit la méditation zazen dans son pays et fondé le zen Sôtô. Philosophe, poète, son œuvre considérable continue d’imprégner la spiritualité, mais aussi l’art culinaire japonais. ’est en pleine décadence du bouddhisme japonais, au XIIIe siècle, que le jeune Dôgen reçoit l’ordination monastique. Il a 13 ans. Mais déjà, il relève les contradictions entre les enseignements purs du Bouddha et les interprétations complexes des maîtres qui dirigent la vie religieuse, entre une existence simple prônée par le Bouddha et les cérémonies fastueuses, le luxe des monastères. Une maturité acquise très tôt : issu d’une famille aristocratique proche de l’empereur, il sait lire des poèmes en chinois à l’âge de 4 ans, assiste, à la cour, à de continuelles luttes de pouvoir, voit son père mourir, puis sa mère lorsqu’il atteint 7 ans. Quelques jours avant sa mort, elle lui demande de devenir moine pour aider au salut de tous les êtres…
Pensées
Pendant une dizaine d’années, le jeune garçon cherche des réponses à ses questions existentielles auprès de maîtres des différentes écoles bouddhistes du Japon, mais c’est en Chine qu’il parvient à retrouver la pureté originelle du chant, le bouddhisme chinois, plus simple et plus exigeant à la fois. Il découvre surtout le zazen, la méditation assise du Bouddha.
De retour au Japon, il se heurte à un clergé engoncé dans une religion sclérosée, écrit le tout premier livre sur le zazen et fonde sa propre école, le zen Sôtô (1). Il refonde la pratique du zen, crée des rituels et, jusqu’à sa mort, écrit énormément.
Des textes spiritualistes sur la voie bouddhiste, comme son monumental Shôbôgenzô, des poèmes, des contes philosophiques, et même des livres d’instructions, que l’on pourrait considérer comme les premiers guides de développement personnel de notre histoire…
Il existe aujourd’hui deux écoles zen : le zen Rinzaï, fondé sur l’étude de textes, et le zen Sôtô, qui se fonde essentiellement sur la pratique de la méditation zazen. Avoir conscience de ses gestes quotidiens Pour Dôgen, notre vie quotidienne est le terrain même de la pratique zen. Se lever, se laver, éplucher des légumes, manger… Chaque moment est une occasion unique d’expérimenter la pleine conscience et l’instant présent.
C’est dans ses Instructions au cuisinier zen ("Le Promeneur“ 1994) qu’il résume le mieux ce principe : « Quand vous préparez la nourriture, ne voyez pas avec un regard ordinaire et ne pensez pas avec un mental ordinaire. » Autrement dit, être conscient de soi-même et de chacun de ses gestes permet d’accéder à la dimension spirituelle de la vie : « Regardez ! Couper ces carottes est une manifestation de la voie du Bouddha, cuire cette feuille de chou est une manifestation de la voie du Bouddha. »
Rechercher la simplicité Santé, bien-être matériel, amis, compagnon ou compagne contribuent à une vie heureuse et ne font pas obstacle à l’Eveil, à condition d’« aller toujours vers plus de simplicité ». Car accumuler des biens matériels, c’est satisfaire l’ego, se tromper et se mentir à soi-même. Il faut donc apprendre à faire la différence entre désir et besoin, possession et sécurité, à faire taire l’ego pour laisser parler le soi. La voie est en soi Selon le bouddhisme, chaque être humain est un Bouddha qui sommeille. Atteindre l’Eveil, que l’on en soit conscient ou non, est donc le but ultime de chacun de nous. Même si lui-même a beaucoup écrit, Dôgen a insisté sur le fait que ce n’est pas dans les livres que la voie vers l’Eveil peut être éprouvée, mais par soi-même, par l’expérience personnelle et par la pratique assidue de la méditation zazen.