mardi 18 août 2009

l’altruisme


A un moment de ma vie, il y a déjà longtemps ( chez les éclés), je me suis rendu compte, sans vraiment l'assimiler totalement, qu’il y avait un sens dans la découverte des autres et dans la qualité du rapport qu’on entretient avec autrui, individuellement ou collectivement, et c’est devenu, avec l'âge, pour moi une grande source de satisfaction, et me permet de trouver, aujourd'hui, un sens à la vie. Je suis convaincu que la compassion le permet, tout comme l’engagement

La règle d’or de la Tradition :
l’Autre c’est Moi

Cette idée d’aimer l’autre comme soi-même se retrouve dans toutes les grandes traditions philosophiques : on la retrouve donc dans les grandes traditions religieuses et philosophiques de l’humanité, comme dans les grandes mythes. La Tradition a toujours enseigné – et enseigne encore dans certaines écoles – que la voie qui mène à l’Éveil (à l’Illumination, à la Libération, à la Réalisation de soi ou du Soi ) passe par la pratique de ce qu’on appelle la Règle d’or ou le Principe de l’équerre. Je crois que ce sont les Chinois qui ont donné la définition de cette pratique. On la trouve abondamment commentée dans les propos de Confucius ou Maître K’ong, d’ailleurs.

Cette Règle d’or, elle est très simple :
ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que les autres te fassent,
et fais aux autres ce que tu veux que les autres fassent pour toi.

C’est d’une grande clarté, d’une grande limpidité.
Je pense que si on la mettait en pratique, ne serait-ce qu’un peu plus, notre fonctionnement dans la vie n’en serait que plus aisé aujourd’hui

Exemples de cette Règle d’or dans les religions

Chrétienté : " Ainsi, tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-même pour eux : voilà la Loi et les Prophètes. " (Mathieu, 7, 12)

Judaïsme : " Ce que tu tiens pour haïssable, ne le fais pas à ton prochain. C’est toute la Loi; le reste n’est que commentaires. " (Talmud, Sabbat, 31a)

Brahmanisme : " Telle est la somme du devoir : ne pas faire aux autres ce qui, à toi, te ferait du mal. " (Mahabharata, 5, 1517)

Bouddhisme : Ne blesse pas autrui de la manière qui te blesserait.(Udana-Varga, 5, 18)

Confucianisme : ne pas faire aux autres ce que l’on ne veut pas qu’ils nous fassent (Analectes, 15, 23)

Islam : " Nul de vous n’est un croyant s’il ne désire pour son frère ce qu’il désire pour lui-même. " (Sunnah)

Taoïsme : " Considère que ton voisin gagne ton pain, et que ton voisin perd ce que tu perds. " (T'ai Shanhg Kan Ying Pien)

L’évolution vers la compassion

Il y a cette cette idée selon laquelle l’évolution de la conscience se produit à travers différents centres d’énergie correspondant à des stades d’expérience qui sont autant d’archétypes? " (les fameux Chakras, développés dans un précédent article)

Des sept chakras, trois vont beaucoup dans le sens physique, alors que les quatre autres sont beaucoup plus d’ordre psychique (ou spirituel) et vont dans le sens de l’ouverture et de la compassion.

" À la faveur de l’évolution de la conscience, par la méditation, on parvient à éveiller le centre correspondant au cœur, là où le sentiment de compassion se manifeste. Que ce soit pour une autre personne ou une créature, et que l’on réalise que l’autre est soi, nous sommes des êtres qui participons de la même vie, vivant sur la même terre, respirant le même air. On franchit alors une toute nouvelle étape. Cette ouverture du cœur est parfois évoquée dans les grands mythes par la naissance virginale, car elle correspond à la naissance à la vie spirituelle pour un être qui, jusque-là, n’était qu’un » animal » vivant pour des objets physiques tels que la santé, la reproduction, le pouvoir et le plaisir

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