La force solitaire a remplacé l'absence.
Quand l'absence a endurcie mon cœur.
Trop loin, les folies de mon adolescence.
Il n’y a, ici, plus rien d’autre que des pleurs.
Les songes ont, pour un temps, remplacé la vie,
Quand celle-ci s'est avérée trop dure par instant
Il font revivre, ceux, qui perdus étaient mes amis.
Mais je les sens, tous là, à même mon sang.
Un profond silence a remplacé les mots vains,
Quand les mots ne suffisaient déjà plus pour vaincre
Ce tourbillon qui me frappe de ses noirs desseins
Appeler, mais sans voix, comment vous convaincre.
Un sourire, enfin s’est posé sur les lourdes peines
Leurs causes, à vos yeux, n'en valaient pas le coup
Je renonce, et rentre dans le rang, la bataille était vaine,
Et couvre de brume ce malheur qui écrase tout.
Mais l'espérance a remplacé les pieux efforts,
Quand ils n'arrangeaient plus les choses.
Dans son amicale clarté, je me sens plus fort.
J’imagine même pouvoir échapper à la nécrose.
Et ensemble ont repeint ce terrible et noir nuage
Où se cache, secret, cet indicible désespoir
Et face à ce nouveau ciel bleu, tourner une page.
-did-
très beau
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